Un 1er mai qui promet d'être historique
L’intersyndicale unie
Cette année, le défilé du 1er mai sera symbolique et historique.
Symbolique car toutes les organisations syndicales figurent sur l’affiche unitaire : la CGT, la CFDT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, la FSU, Solidaires, y compris les 5 organisations de jeunesses : l’UNEF, la VL, la FAGE, la FIDL, le MNL.
Plus de 3 mois de lutte contre la réforme des retraites n’ont pas altéré la mobilisation des travailleur·euses, des privé·es d’emploi, des lycéen·nes et étudiant·es.
Le 1er mai sera l’occasion de clamer, une fois de plus, le rejet unanime de la réforme de la retraite.
Cette mobilisation est historique par sa durée – plus de 3 mois, c’est hors du commun ! - mais aussi par le nombre de participant·es – certaines journées, près de 3,5 millions de personnes ont défilé dans la rue.
Et parmi elles, fait rare, de très nombreux travailleur·euses du privé. Dans les préfectures et les sous-préfectures où avaient lieu les manifestations, les manifestant·es y étaient bien plus nombreux·ses que les fonctionnaires, les services publics étant exsangues !
Solidarité internationale
La solidarité internationale vient renforcer ce mouvement, avec la présence, dans le défilé de nombreuses délégations venues du monde entier soutenir la lutte française :
- de toute l’Europe,
- de la Russie,
- de l’Ukraine,
- du Bélarusse,
- d’Afghanistan,
- d’Inde,
- du Brésil,
- de la Turquie,
- d’Asie.
La présidente de la Confédération européenne des syndicats (CES) et le secrétaire général de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) défileront à nos côtés : ce 1er mai est aussi une journée de solidarité internationale pour la paix entre les peuples, pour dire notre refus des idées d’extrême droite, du racisme, et pour résister à celles et ceux qui distillent le poison de la division.
Notre force, c’est notre nombre
En participant, nombreuses et nombreux, à ce défilé historique, nous maintenons la pression sur le gouvernement et sur le patronat pour que la loi ne soit pas appliquée.
« Le gouvernement et le président Macron ne prennent pas la mesure des attentes des travailleur·euses ; ils ne répondent pas aux enjeux industriels et de développement des services publics.
Pire, ils sont responsables de la crise sociale et environnementale qu’ils ne cessent d’aggraver », martèle Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT.
Il faut poursuivre la mobilisation
Des millions de grévistes et de manifestant·es, ont mis en minorité le gouvernement et le président de la République.
Le combat doit continuer : l’urgence est d’augmenter tous les salaires et non pas de reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
La CGT réclame l’augmentation du smic, celle de tous les salaires, du public comme du privé, et leur indexation sur le SMIC et sur les prix.