Un 20 avril revendicatif et déterminé contre la réforme des retraites
Dans de nombreuses villes, des suites sont prévues pour aujourd’hui, comme à Bobigny où le Secrétaire d’État au logement a dû annuler sa participation à une réunion d’acteurs du logement, après avoir été informé de l’organisation d’un comité intersyndical de « non-accueil ».
Quant au président Macron, après avoir été accueilli par les huées d’une foule en colère au son des casseroles et des sifflets à Sélestat, mercredi, il a de nouveau été interpelé à son arrivée à Ganges dans l’Hérault par de nombreux manifestants, déterminés à lui faire retirer la réforme des retraites. Outre la mise en sobriété énergétique de l’aéroport de Montpellier, dès son arrivée, puis du lycée de Ganges dont il avait prévu la visite, le Président a été contraint d’annuler le bain de foule prévu avant de regagner la capitale.
Au même moment, Sophie Binet, en visite à Gardanne en soutien des travailleuses et des travailleurs de la centrale déclarait : « Il n'y aura pas de retour à la normale s'il n'y a pas de retrait de la réforme. » La secrétaire générale de la CGT a lancé que tous les ministres « ne peuvent plus sortir de leur palais sans se faire interpeller par des Françaises et des Français qui leur disent que cette réforme est injuste, violente, qu'elle n'est pas nécessaire et qu'il faut la retirer. » Poursuivant : « Il est encore temps d'entendre raison et de ne pas mettre en application le texte, promulgué vendredi soir par Emmanuel Macron. »
La CGT appelle à poursuivre les mobilisations, partout sur le territoire, le 28 avril notamment, et à préparer un 1er-Mai exceptionnel, massif et historique.
Montreuil, le 21 avril 2023