Ce 6 juin, nous pouvons faire basculer le rapport de force
Malgré ce flagrant déni de démocratie, cela n'arrêtera pas l'intersyndicale qui appelle à la manifestation et à la grève interprofessionnelle ce mardi 6 juin.
Après l'utilisation de l'article 49.3 et un premier passage en force en mars sur le projet de réforme des retraites, les parlementaires sont appelés à examiner une proposition de loi soumise par les député·es proposant d’abroger la réforme lors d'un vote qui aura lieu le 8 juin.
Face à la pression et à la volonté de l'opposition parlementaire d'abroger cette loi profondément injuste, ce mercredi 31 mai, le gouvernement et sa majorité ont usé d’un ultime coup de force juridique pour empêcher l’opposition de s’exprimer à l'Assemblée nationale.
Dans un communiqué, mercredi 31 mai, la CGT a dénoncé l’utilisation « inédite {de} tous les instruments constitutionnels.On connaissait le 49-3 et le 47-1, on découvre maintenant l’article 40 ! Après avoir fait supprimer l’article 1 de la proposition de projet de loi en Commission des Affaires sociales, ils veulent empêcher les député·es de le rétablir en séance plénière en invoquant cet article.»
La CGT continuera de porter le vrai progrès social et notamment la retraite à 60 ans à taux plein, anticipée pour les métiers pénibles ainsi que le maintien et le renforcement des régimes pionniers.
Ce week-end, lors d'une interview au JDD, la secrétaire générale Sophie Binet confirme la volonté de la CGT à aller jusqu'au bout de la mobilisation et l'abrogation de la loi.
[Interview] - Alors que les Français défileront mardi contre la réforme, « rien n’est écrit », selon @BinetSophie.
— Le JDD (@leJDD) June 3, 2023
La secrétaire générale de la CGT dénonce les « basses manœuvres » contre la proposition de loi abrogeant la retraite à 64 ans.
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